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Nous vous informons

Pour vous mettre en conformité
À partir du 1er juillet 2021
À partir du 1er juillet 2021, les établissements qui vendent des boissons alcoolisées à emporter devront proposer à la vente des éthylotests à proximité du rayon présentant le plus grand volume de boissons alcoolisées (ou près du lieu d'encaissement pour les débits dont l'activité principale est la vente d'alcool). 
 
Cette obligation de mise à disposition d'éthylotests, jusque-là limitée aux établissements de nuit, s'applique également aux sites de vente en ligne de boissons alcoolisées. En application de l'article 100 de la LOM, cette obligation (traduction de la mesure n°11 du Comité interministériel de la sécurité routière du 9 janvier 2018) vise à lutter contre l'alcoolémie au volant, l'une des premières causes de mortalité sur la route.
Le Conseil National de Sécurité Routière
Le Conseil National de Sécurité Routière (CNSR), est constitué d'élus nationaux, d'experts scientifiques, sociaux, médicaux et associatifs, spécifiques à ce domaine. Sont également représentées des entreprises et des institutions ayant un lien direct avec celui-ci. Aucun fabricant ni distributeur ne participe à ce Conseil pour éviter tous risques de conflits d’intérêts.
 
Une campagne d'information sera en parallèle déployée dans les magasins distributeurs d'alcool et visible sur les sites internet concernés afin d'encourager les usagers à évaluer leur alcoolémie avant de prendre le volant.
Les établissements concernés participent
Les établissements concernés participent à la prévention et incitent à la prise de conscience du risque. Ils disposent de 3 mois pour mettre à la vente de façon permanente des éthylotests (chimiques ou électroniques répondant aux exigences fixées par le décret n°2015-775 du 29 juin 2015 et le décret n°2008-883 du 1er septembre 2008) et respecter les obligations d'information sur l'importance de l'auto-dépistage. Ils devront toujours disposer d'un stock minimal de 10 ou 25 éthylotests fixé en fonction du linéaire des rayons alcool.
 
Le fait de contrevenir à cette obligation et aux dispositions associées sera puni de l'amende prévue par les contraventions de la quatrième classe (675 € et jusqu'à 1 875 € en cas d'amende forfaitaire majorée).